Asesinado por el cielo.
Entre las formas que van hacia la sierpe
y las formas que buscan el cristal,
dejaré crecer mis cabellos.
Con el árbol de muñones que no canta
y el niño con el blanco rostro de huevo.
Con los animalitos de cabeza rota
y el agua harapienta de los pies secos.
Con todo lo que tiene cansancio sordomudo
y mariposa ahogada en el tintero.
Tropezando con mi rostro distinto cada día.
¡Asesinado por el cielo!
Entre las formas que van hacia la sierpe
y las formas que buscan el cristal,
dejaré crecer mis cabellos.
Con el árbol de muñones que no canta
y el niño con el blanco rostro de huevo.
Con los animalitos de cabeza rota
y el agua harapienta de los pies secos.
Con todo lo que tiene cansancio sordomudo
y mariposa ahogada en el tintero.
Tropezando con mi rostro distinto cada día.
¡Asesinado por el cielo!
Assassiné par le ciel,
entre les formes qui vont vers le serpent
et les formes qui cherchent le cristal,
je laisserai mes cheveux pousser.
Avec l’arbre à moignons qui ne chante pas
et l’enfant au blanc visage d’oeuf.
Avec les bestioles à la tête brisée
et l’eau haillonneuse aux pieds secs.
Avec tout ce qui est fatigue sourde-muette
et papillon noyé dans l’encrier.
Me heurtant à mon visage différent de chaque jour.
Assassiné par le ciel !
entre les formes qui vont vers le serpent
et les formes qui cherchent le cristal,
je laisserai mes cheveux pousser.
Avec l’arbre à moignons qui ne chante pas
et l’enfant au blanc visage d’oeuf.
Avec les bestioles à la tête brisée
et l’eau haillonneuse aux pieds secs.
Avec tout ce qui est fatigue sourde-muette
et papillon noyé dans l’encrier.
Me heurtant à mon visage différent de chaque jour.
Assassiné par le ciel !
Ecrit en 1929 et paru en 1930 paru dans le recueil Poeta en Nueva York, sous le Chapitre "Poemas de la soledad en la Universidad Columbia. Texte écrit à propos de New York.
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire