Mit gelben Birnen hänget
Und voll mit wilden Rosen
Das Land in den See,
Ihr holden Schwäne,
Und trunken von Küssen
Tunkt ihr das Haupt
Ins heilignüchterne Wasser.
Weh mir, wo nehm’ ich, wenn
Es Winter ist, die Blumen, und wo
Den Sonnenschein,
Und Schatten der Erde?
Die Mauern stehn
Sprachlos und kalt, im Winde
Klirren die Fahnen.
Und voll mit wilden Rosen
Das Land in den See,
Ihr holden Schwäne,
Und trunken von Küssen
Tunkt ihr das Haupt
Ins heilignüchterne Wasser.
Weh mir, wo nehm’ ich, wenn
Es Winter ist, die Blumen, und wo
Den Sonnenschein,
Und Schatten der Erde?
Die Mauern stehn
Sprachlos und kalt, im Winde
Klirren die Fahnen.
Avec des poires jaunes,
Et pleine de roses sauvages
La terre est penchée sur le lac,
Et vous, cygnes charmants,
Ivres de baisers,
Vous trempez votre tête
Dans l’eau sobre et sacrée.
Malheureux, où irai-je prendre,
Quand vient l’hiver, les fleurs, où
Le rayon du soleil,
Et l’ombre de la terre ?
Les murs se tiennent là
Muets et froids, dans le vent
Claquent les drapeaux.
Et pleine de roses sauvages
La terre est penchée sur le lac,
Et vous, cygnes charmants,
Ivres de baisers,
Vous trempez votre tête
Dans l’eau sobre et sacrée.
Malheureux, où irai-je prendre,
Quand vient l’hiver, les fleurs, où
Le rayon du soleil,
Et l’ombre de la terre ?
Les murs se tiennent là
Muets et froids, dans le vent
Claquent les drapeaux.
Jahr 1804; in Friedrich Wilmans Taschenbuch für das Jahr 1805.
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