Des larmes qui naissent du regard,
La plus étonnée des larmes,
La plus pure ai-je longtemps cru;
Je perle où commencent vaux et forêts,
Je noierais villes, collines, tertres,
Châteaux et campagnes si j'étais amère;
Vois : j'augmente les sources
De toutes mes vagues, je coule
Sous tes arbres
Ajouteras-tu
Là de tes yeux quelque éclat ?
Je suis larme et la plus lente
Qui peine sur ta joue.
Frédéric Tison
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